L’interruption volontaire de grossesse

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En face des grossesses non désirées, la loi a donné la chance aux femmes de certains pays tels que la France d’opter pour l’IVG. L’article L.2212-1 du Code de la santé publique, est le texte de loi qui permet à toute femme enceinte, majeure ou mineure, qui ne veut pas poursuivre une grossesse de demander à un médecin l’interruption de sa grossesse. Elle peut être pratiquée jusqu’à la fin de la 12ème semaine de grossesse, et ce, gratuitement.

interruption volontaire de grossesse

 

Deux consultations préalables sont obligatoires.

  • D’abord, la femme désirant avorter doit consulter le médecin de son choix et lui exposer sa demande. Le médecin donne à la patiente toutes les informations sur l’IVG. Il devra la soumettre à  un entretien psycho-social (obligatoire pour les mineures). Le médecin doit communiquer à sa patiente une liste de praticiens d’IVG, en lui délivrant une attestation de consultation médicale.
  • Ensuite, la femme remet l’attestation de la première consultation au médecin et reçoit en retour celle de la seconde consultation, en confirmant par écrit sa demande d’IVG. Le lieu et la technique de l’intervention sont alors fixés.

L’IVG peut être médicamenteuse (jusqu’à la fin de la 5ème semaine de grossesse). Elle repose sur la prise de médicaments dits abortifs. La mifépristone et la misoprostol sont les principaux médicaments utilisés pour interrompre la grossesse et expulser l’œuf de l’utérus. Une visite de contrôle entre le 14ème et 21ème jour après la prise de la mifépristone permet de vérifier que la grossesse est bien interrompue. L’IVG médicamenteuse est efficace à 95%.

L’IVG peut être instrumentale (jusqu’à la fin de la 12ème semaine de grossesse). Elle consiste en une dilatation du col de l’utérus avec un médicament, l’introduction d’une canule dans l’utérus afin d’aspirer l’œuf, sous anesthésie locale ou régionale. L’intervention dure une dizaine de minutes et est efficace à 99,7%. Une visite de contrôle entre le 14ème et 21ème jour après l’intervention permet de s’assurer de l’absence de complication.

Généralement, une contraception est proposée à la patiente après la réalisation de l’avortement.