L’interruption médicale de grossesse (IMG) est préconisée dans les cas où la santé de la future maman ou de son bébé est en jeu. Il s’agit d’une pratique encadrée par la législation notamment française.
L’IMG est strictement encadrée et régie par l’article L2213-1 du Code de la santé publique : « L’interruption volontaire d’une grossesse peut, à toute époque, être pratiquée si deux médecins membres d’une équipe pluridisciplinaire attestent, après que cette équipe a rendu son avis consultatif, soit que la poursuite de la grossesse met en péril grave la santé de la femme, soit qu’il existe une forte probabilité que l’enfant à naître soit atteint d’une affection d’une particulière gravité reconnue comme incurable au moment du diagnostic. »
Il n’existe aucune liste de maladies ou malformations pour lesquelles l’IMG est autorisée.
La décision finale revient à la femme enceinte, qui doit avoir été préalablement informée de toutes les données.
Dans la pratique, et en fonction du terme de la grossesse et de la santé de la future maman, l’IMG peut être par méthode médicamenteuse ou chirurgicale.
Le traitement est anti-progestatif et anti-douloureux. L’expulsion du fœtus se fait principalement par voie naturelle afin de préserver les éventuelles grossesses ultérieures. La méthode chirurgicale n’intervient que dans les situations d’urgence.
Un produit foeticide est toujours injecté avant l’IMG afin d’entrainer l’arrêt du cœur du fœtus et éviter une souffrance fœtale.
Un suivi psychologique est systématiquement proposé à la maman et au couple pour traverser cette épreuve difficile qu’est le deuil périnatal.