L’apnée du sommeil se manifeste par des arrêts involontaires de la respiration durant le sommeil. Elle survient en général chez les personnes en surpoids, âgées ou qui ronflent de façon importante. Ces pauses respiratoires durent par définition plus de 10 secondes et se produisent plusieurs fois par nuit, à une fréquence variable. Les médecins considèrent qu’elles sont problématiques lorsqu’il y en a plus de 5 par heure. Dans les cas graves, elles surviennent jusqu’à plus de 30 fois par heure.
Ces apnées perturbent le sommeil et se traduisent principalement par une fatigue au réveil, des maux de tête ou une somnolence pendant la journée. Si la majorité des personnes souffrant d’apnée du sommeil ronflent bruyamment, il ne faut pas confondre ronflement et apnées. Le ronflement n’est pas considéré comme un problème de santé en soi et ne s’accompagne que rarement de pauses respiratoires.
Dans la majorité des cas, les apnées sont dues à un relâchement de la langue et des muscles de la gorge, qui ne sont pas assez toniques et bloquent le passage de l’air lors de la respiration. Ainsi, la personne tente de respirer, mais l’air ne circule pas à cause de l’obstruction des voies respiratoires. C’est pourquoi les médecins parlent d’apnées obstructives, ou de syndrome d’apnées obstructives du sommeil.
La fréquence de l’apnée du sommeil est très élevée : elle est comparable à celle d’autres maladies chroniques comme l’asthme ou le diabète de type 2. L’apnée du sommeil peut toucher les adultes et les enfants, mais sa fréquence augmente fortement avec l’âge. Elle est de 2 à 4 fois plus fréquente chez les hommes que chez les femmes, avant 60 ans. Après cet âge, la fréquence est la même chez les 2 sexes.
Il est conseillé de consulter un médecin si :