Originaire des régions tempérées d’Asie et d’Europe, cette plante bisannuelle a été naturalisée en Amérique. Elle est largement cultivée en Europe de l’Est. Préférant les endroits ensoleillés et tolérant les sols pauvres, elle est commune autour des lieux habités dans les terrains en friche ou incultes.
Les herboristes de la Chine et de l’Inde anciennes employaient la bardane pour traiter les infections respiratoires, les abcès et les douleurs articulaires.
Depuis le Moyen Âge, on emploie la bardane pour traiter la goutte, les tumeurs cancéreuses, les problèmes de peau, les maladies transmises sexuellement et les troubles de la vessie et des reins.
Les Amérindiennes s’en servaient pour stimuler les contractions utérines durant un accouchement difficile.
Sous le nom de Ngau Pong en Chine et de gobo au Japon, la racine fraîche est consommée comme un légume.
Au XXe siècle, la bardane a connu un regain de popularité, notamment en raison de sa présence dans deux préparations populaires destinées à combattre le cancer : la formule Hoxsey aux États-Unis et ESSIAC au Canada.
Acné, eczéma, psoriasis
Attention
Éviter d’en prendre de trop grandes quantités durant la grossesse (surtout au début de la gestation) parce qu’on lui attribue une action ocytocique.
Certaines personnes sont allergiques aux plantes de la famille des composées (laitue, artichaut, chicorée, endive et tournesol, par exemple). À ce jour, on n’a signalé qu’un seul cas de choc anaphylactique résultant de la consommation de racine de bardane comme légume. Notons que les Japonais et les Chinois en mangent depuis des millénaires.
Outre les très rares cas d’allergie, la consommation de bardane est considérée comme sans danger pour l’être humain.