L’Arnica est plante vivace originaire des régions montagneuses de l’Europe et du sud de la Russie. En Europe, l’origine des usages médicinaux de l’arnica se perd dans la nuit des temps. En Allemagne, notamment, de très nombreux produits à base d’arnica sont offerts dans le commerce (teintures, onguents et granules homéopathiques). Cette popularité a d’ailleurs mis en péril l’espèce Arnica montana au point que les autorités allemandes en ont réglementé l’exploitation. On y cultive donc une autre espèce, l’Arnica chamissonis, à laquelle la pharmacopée allemande attribue les mêmes propriétés.
Dans la partie occidentale de l’Amérique du Nord, de l’Alaska au nord du Mexique, on trouve trois espèces d’arnica : l’Arnica fulgens, l’Arnica sororia et l’Arnica cordifolia que les premières nations utilisaient pour traiter les blessures, les ecchymoses et les entorses. L’arnica était également employée en médecine éclectique.
Bien que, dans le passé, la plante ait fait l’objet d’usages internes, notamment pour le traitement de troubles cardiaques et respiratoires, on la considère aujourd’hui comme toxique et on ne la conseille qu’en application externe.
En cas d’inflammation de la cavité orale et de la gorge, diluer une partie de teinture d’Arnica dans dix parties d’eau. Utiliser ensuite la solution obtenue comme rince-bouche ou gargarisme plusieurs fois par jour. Faites cependant attention à ne pas l’avaler.