Si dans certaines cultures la question ne pose pas ; en Occident ou dans les pays dit modernisés, allaiter son bébé nouveau-né n’est pas automatique dans la mesure où la maman est libre de donner le lait maternel ou non. En effet, donner le sein à son bébé serait une décision personnelle qui a des conséquences entre autre sur les activités de chaque jour, la morphologie de la femme et sur les relations avec le père.
Mais cette décision ne doit pas se faire sur un coup de tête et aucune femme ne doit être mal vue si elle décide de ne pas allaiter au sein. Au contraire, la future maman doit bien murir la question avant la naissance de son bébé, interroger les professionnels de la santé et faire suffisamment de recherches pour être capable de faire un choix bénéfique à la fois pour son bébé pour elle et son partenaire également.
Voici quelques points déterminants qui devront éclairer le choix de la future maman d’allaiter ou non son poupon.
Un bébé nourrit au sein maternel développe une vigueur dans son système immunitaire, il est protégé contre les maladies microbiennes. Ce bébé croit fort bien.
En plus de resserrer les liens entre la mère et son enfant, l’allaitement est reconnu pour ses effets bienfaisants sur les contractions et la remise en place de l’utérus après l’accouchement. Il prévient aussi certains cancers et l’ostéoporose.
Bien qu’il soit recommandé de donner exclusivement le lait maternel au bébé pendant les six premiers mois de sa vie, le choix de la durée de l’allaitement demeure une décision personnelle de la maman. Dans la pratique, les femmes qui travaillent optent pour un allaitement mixte dès qu’elles reprennent le travail. Il n’y a pas de durée adéquate car trop courte ou trop longue l’allaitement à des conséquences sur l’enfant et sur la mère aussi bien sur le plan physique que sur le plan physiologique. Mais un allaitement de longue durée est bénéfique pour la santé mentale de l’enfant.
L’allaitement est incompatible avec certaines maladies telle que, entre autres, l’insuffisance cardiaque, les maladies graves des reins, du foie ou des poumons, les infections bactériennes, l’herpès ou zona avec lésion sur le sein, le VIH chez la mère et uniquement la galactosémie chez le nourrisson.
L’alcool et toutes les substances nocives de drogues sont totalement contre-indiqués pendant l’allaitement.
Certains médicaments sont à éviter pendant l’allaitement, il faut donc renoncer à faire de l’automédication et toujours consulter un médecin ou un pharmacien.
Au final, si pour des raisons de santé, professionnelles ou absolument personnelles, une femme décide de ne pas donner le lait maternel, elle ne doit pas se sentir coupable car il existe des substituts presque pareils au lait maternel. Surtout, il est important d’assumer son choix et ne pas se laisser intimider par le regard des autres.