La venue au monde d’un enfant est synonyme pour les parents surtout la maman de passage vers un univers nouveau et inconnu qui survient avec son lot d’exigences, de mystères et de confusion sur le plan physiologique, émotionnel et psychologique.
Quand tout va bien !
Chez une femme enceinte, le rythme psychologique normal varie et diffère au fil de chacun des trois trimestres qui composent la période de grossesse. Ce sont des états psychiques évolutifs qui développent l’instinct maternel et prépare la future maman à prendre soin de son tout petit.
Au 1er trimestre, les symptômes physiologiques comme entre autres nausées, vomissements, seins volumineux et fatigue, s’accompagnent généralement d’une étape restructuration émotionnelle et psychique meublée d’angoisse, de perte de repères identitaires et corporels. La future maman s’adapte à l’enfant tout en s’interrogeant sur l’opportunité de la grossesse.
Au 2ème trimestre, la femme accepte la réalité de la grossesse ; elle semble plus sereine et commence à faire avec le papa des plans pour l’arrivée du futur bébé. Ici les parents, véritablement « attendent un enfant ». Le ventre déjà bombé en dit long et les parents cherchent à deviner le sexe de l’enfant, lui attribue un prénom ou à qui il ressemblera.
Le 3ème trimestre, une indépendance relative s’installe entre le bébé et sa maman ; elle se traduit par exemple par la phrase suivante « je veux me reposer mais il n’arrête pas de bouger dans tous les sens ».
On peut également remarquer aux 1er et 3ème trimestres, un état anxieux chez la femme enceinte. Cette anxiété reste normalement si elle ne dépasse pas la limite pour devenir un trouble sérieux d’anxiété, source de trouble de santé mentale. L’angoisse de la malformation ou de la mort du fœtus, le déroulement de l’accouchement ou les conduites de maternage autour du bébé justifieraient l’anxiété pendant la grossesse.
Quand quelque chose cloche !
Au cours de sa grossesse une femme pourra être victime de de troubles mentaux notamment : la dépression prénatale, le déni de grossesse et la dénégation de la grossesse. Et cela n’est pas souhaitable.
La dépression suppose une difficile acceptation et création de lien affectif avec le futur bébé présent dans son sein. Elle est alors soit très peu émotive (dépression sèche) soit excessivement angoissée (dépression très anxieuse).
Rares, les cas de déni de de grossesse amènent la victime à rejeter à tout prix la réalité du bébé qui vit en elle. Elle vit comme une femme qui n’est pas enceinte. Les cas les plus graves mènent à des infanticides.
La dénégation de la grossesse est une alternance de période d’acception de la venue du bébé et d’autre de rejet total de la réalité même du futur bébé. Si aucune prise en charge n’est fournie, la mère peut aller jusqu’à négliger le nouveau-né.
Il est recommandé de faire suivre la victime par des professionnels de la santé si l’un de ses signes apparaît.