Le temps des Fêtes n’est pas synonyme de réjouissances pour tous : une personne dépressive sur trois verrait ses symptômes s’aggraver au cours de cette période. C’est ce qu’indique un sondage financé par une compagnie pharmaceutique, selon lequel le principal déclencheur de périodes dépressives autour de Noël est la solitude (33 %), suivi des difficultés financières (29 %).
Les Fêtes constituent un moment où l’aspect social et familial est omniprésent. C’est la période où on accorde beaucoup d’importance aux proches et aux amis. Les gens déprimés sont souvent isolés des autres, et leur solitude exacerbe leur état lors des périodes où les autres se réjouissent.
Il serait possible d’atténuer les risques de retomber en dépression à l’approche des Fêtes, à condition de se préparer. Il faut analyser les raisons qui rendent les Fêtes tristes en se posant certaines questions :
Puis, pour briser l’isolement, il ne faut pas tant viser un but à atteindre, mais une stratégie ou une activité, pour éviter d’être déçu.
La période des Fêtes peut constituer une belle occasion de faire un bilan. Toutefois, ce n’est pas le temps d’essayer de tout régler. Au contraire, il faut se demander ce qu’on fera cette année pour que ça aille mieux au prochain Noël. Il est donc déconseillé de changer ou de cesser son traitement lorsqu’on vit une période instable. Il est alors recommandé de continuer la psychothérapie ou la médication, selon le cas, et d’attendre après les Fêtes avant de tester une nouvelle approche.