Une étude publiée dans le journal Medicine & Science in Sports & Exercise a suggéré que le corps peut faire la différence entre une calorie brûlée via l’exercice physique, et une calorie qui a été évitée grâce à un régime alimentaire, et les deux types de calories s’avèrent être importants.
Des chercheurs de l’Université de Louisiane ont recruté 36 volontaires en surcharge pondérale modérée et les ont divisés en trois groupes. Un groupe contrôle qui est resté exactement pareil pendant les six mois qu’ont duré l’étude. Un second groupe a réduit sa consommation calorique de 25%, tandis que le troisième groupe a réduit sa quantité de calories de 12,5%, et a augmenté ses calories brûlées d’une quantité équivalente (12,5%) par l’activité physique.
Comme attendu, les deux groupes pour lesquels il y a eu une intervention ont perdu exactement la même quantité de poids : le chiffre plutôt impressionnant de 10% de leur poids de départ. Ils ont aussi perdu environ 25% de leur graisse corporelle totale, et 25% de leur graisse abdominale, de nouveau sans aucune différence entre les groupes.
Cela confirme que la quantité de poids que vous perdez est fonction du déficit en calories que vous créez, que ce soit par l’alimentation ou par l’exercice physique. Mais quand les chercheurs ont examiné plus minutieusement les résultats, ils ont trouvé d’importantes différences entre les deux groupes.
Seul le groupe qui avait fait un régime plus du sport a eu des améliorations importantes de la sensibilité à l’insuline, du cholestérol et de la tension artérielle diastolique, tous des facteurs de risque de premier ordre pour les maladies cardiovasculaires et le diabète, changements que vous ne pouvez pas mesurer en vous regardant simplement dans le miroir ou en montant sur la balance.
Cette recherche a éclairé sous un jour nouveau le vieux débat de la forme contre les formes. Alors que certains chercheurs croient que le poids et l’indice de masse corporelle sont les éléments de mesure les plus simples et les plus évidents du risque cardiovasculaire, d’autres argumentent en déclarant que la forme physique est plus importante que la forme du corps.
Il est difficile de séparer les effets parce qu’en général, ceux qui sont les plus gros sont les moins en forme, et vice versa. Les résultats de l’étude de Louisiane confirment cette position en montrant qu’il y a des bénéfices évidents et manifestes que l’on ne peut pas seulement obtenir en devenant plus mince : il faut aussi faire de l’exercice physique.
Mais ce n’est pas la fin de l’histoire. Deux autres facteurs de risque mesurés dans l’étude citée, la tension artérielle systolique et le cholestérol HDL (dit » bon cholestérol ») sont restés identiques entre les deux groupes de l’expérience. Cela veut dire qu’ils dépendent du poids plutôt que de la forme physique.
La conclusion stimulante, mais inévitable, est que les deux, régime alimentaire et exercice physique, sont importants pour optimiser la santé, et qu’il ne faut en laisser aucun des deux de côté.
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Une étude publiée dans le journal Medicine & Science in Sports & Exercise a suggéré que le corps peut faire la différence entre une calorie brûlée via l’exercice physique, et une calorie qui a été évitée grâce à un régime alimentaire, et les deux types de calories s’avèrent être importants.
Des chercheurs de l’Université de Louisiane ont recruté 36 volontaires en surcharge pondérale modérée et les ont divisés en trois groupes. Un groupe contrôle qui est resté exactement pareil pendant les six mois qu’ont duré l’étude. Un second groupe a réduit sa consommation calorique de 25%, tandis que le troisième groupe a réduit sa quantité de calories de 12,5%, et a augmenté ses calories brûlées d’une quantité équivalente (12,5%) par l’activité physique.
Comme attendu, les deux groupes pour lesquels il y a eu une intervention ont perdu exactement la même quantité de poids : le chiffre plutôt impressionnant de 10% de leur poids de départ. Ils ont aussi perdu environ 25% de leur graisse corporelle totale, et 25% de leur graisse abdominale, de nouveau sans aucune différence entre les groupes.
Cela confirme que la quantité de poids que vous perdez est fonction du déficit en calories que vous créez, que ce soit par l’alimentation ou par l’exercice physique. Mais quand les chercheurs ont examiné plus minutieusement les résultats, ils ont trouvé d’importantes différences entre les deux groupes.
Seul le groupe qui avait fait un régime plus du sport a eu des améliorations importantes de la sensibilité à l’insuline, du cholestérol et de la tension artérielle diastolique, tous des facteurs de risque de premier ordre pour les maladies cardiovasculaires et le diabète, changements que vous ne pouvez pas mesurer en vous regardant simplement dans le miroir ou en montant sur la balance.
Cette recherche a éclairé sous un jour nouveau le vieux débat de la forme contre les formes. Alors que certains chercheurs croient que le poids et l’indice de masse corporelle sont les éléments de mesure les plus simples et les plus évidents du risque cardiovasculaire, d’autres argumentent en déclarant que la forme physique est plus importante que la forme du corps.
Il est difficile de séparer les effets parce qu’en général, ceux qui sont les plus gros sont les moins en forme, et vice versa. Les résultats de l’étude de Louisiane confirment cette position en montrant qu’il y a des bénéfices évidents et manifestes que l’on ne peut pas seulement obtenir en devenant plus mince : il faut aussi faire de l’exercice physique.
Mais ce n’est pas la fin de l’histoire. Deux autres facteurs de risque mesurés dans l’étude citée, la tension artérielle systolique et le cholestérol HDL (dit » bon cholestérol ») sont restés identiques entre les deux groupes de l’expérience. Cela veut dire qu’ils dépendent du poids plutôt que de la forme physique.
La conclusion stimulante, mais inévitable, est que les deux, régime alimentaire et exercice physique, sont importants pour optimiser la santé, et qu’il ne faut en laisser aucun des deux de côté.
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