L’objectif de l’agriculture biologique est de produire de la nourriture tout en préservant les ressources environnementales, la biodiversité et la santé animale. Pour ce faire, elle exclut l’usage des produits chimiques de synthèse, des OGM et limite l’emploi d’intrants. Avant le développement des engrais de synthèse et de l’agriculture intensive, toute la production agricole mondiale était de facto biologique.
Les études montrent que les consommateurs associent le label biologique à des effets positifs pour la santé. On attribue aussi aux fruits et légumes bio une meilleure saveur, une « pureté » (entièrement ou pratiquement sans additifs) et une propreté particulière (absence de pesticides et autres polluants).
L’agriculture biologique a le vent en poupe et constitue actuellement l’un des secteurs agricoles à la croissance la plus rapide. Au niveau mondial, seul 1 % des terres sont cultivées dans le cadre de l’agriculture biologique.
En quoi le bio serait-il meilleur pour notre santé ? Moins dangereux ? Deux aspects particuliers de l’alimentation conventionnelle pourraient affecter la santé de l’homme : la résistance des bactéries aux antibiotiques et l’exposition aux pesticides.
La résistance des bactéries aux antibiotiques est un problème grave de santé publique qui résulte d’un excès d’utilisation de ces médicaments dans les élevages et dans les traitements humains. Attaquées de toutes parts, les bactéries résistent et deviennent, à force de mutations, totalement insensibles à l’action de l’antibiotique, voire à l’action de plusieurs antibiotiques. On parle alors de bactéries multi-résistantes. Par ailleurs, on peut soupçonner les pesticides utilisés par les agriculteurs conventionnels de polluer les cultures bio à proximité, du fait de la pollution environnementale.
Mesurer l’impact de l’alimentation bio sur la santé n’est pas une mince affaire pour les scientifiques. On peut conduire des études sur un aliment spécifique, pendant une durée réduite où en ne s’intéressant qu’à un aspect de la santé des sujets… mais étudier les effets d’un régime alimentaire complet sur la totalité de la vie d’un groupe d’individus est autrement plus complexe !
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Les aliments bio sont-ils meilleurs pour la santé ?
L’objectif de l’agriculture biologique est de produire de la nourriture tout en préservant les ressources environnementales, la biodiversité et la santé animale. Pour ce faire, elle exclut l’usage des produits chimiques de synthèse, des OGM et limite l’emploi d’intrants. Avant le développement des engrais de synthèse et de l’agriculture intensive, toute la production agricole mondiale était de facto biologique.
Les études montrent que les consommateurs associent le label biologique à des effets positifs pour la santé. On attribue aussi aux fruits et légumes bio une meilleure saveur, une « pureté » (entièrement ou pratiquement sans additifs) et une propreté particulière (absence de pesticides et autres polluants).
L’agriculture biologique a le vent en poupe et constitue actuellement l’un des secteurs agricoles à la croissance la plus rapide. Au niveau mondial, seul 1 % des terres sont cultivées dans le cadre de l’agriculture biologique.
En quoi le bio serait-il meilleur pour notre santé ? Moins dangereux ? Deux aspects particuliers de l’alimentation conventionnelle pourraient affecter la santé de l’homme : la résistance des bactéries aux antibiotiques et l’exposition aux pesticides.
La résistance des bactéries aux antibiotiques est un problème grave de santé publique qui résulte d’un excès d’utilisation de ces médicaments dans les élevages et dans les traitements humains. Attaquées de toutes parts, les bactéries résistent et deviennent, à force de mutations, totalement insensibles à l’action de l’antibiotique, voire à l’action de plusieurs antibiotiques. On parle alors de bactéries multi-résistantes. Par ailleurs, on peut soupçonner les pesticides utilisés par les agriculteurs conventionnels de polluer les cultures bio à proximité, du fait de la pollution environnementale.
Mesurer l’impact de l’alimentation bio sur la santé n’est pas une mince affaire pour les scientifiques. On peut conduire des études sur un aliment spécifique, pendant une durée réduite où en ne s’intéressant qu’à un aspect de la santé des sujets… mais étudier les effets d’un régime alimentaire complet sur la totalité de la vie d’un groupe d’individus est autrement plus complexe !
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