Le jeûne est une technique d’autoguérison, qui remonte très longtemps. Le jeûene peut être partiel ou complet.
Lorsque le jeûne est complet, l’individu qui la pratique s’abstenir de tout aliment (solide et liquide), à l’exception de l’eau, pendant une période plus ou moins longue. L’objectif étant de reposer, détoxiquer et régénérer l’organisme. Les adeptes de cette pratique estiment que le jeûne contribuerait au maintien d’une bonne santé, de la même façon que le font une saine alimentation, l’exercice physique et l’équilibre émotif. Le jeûne complet exige aussi un repos complet.
En revanche, quand on pratique le jeûne partiel encore désigné cure, l’individu s’adonne principalement à des diètes restreintes comprenant des jus de fruits, de légumes ou d’herbe de blé, et parfois certains autres nutriments (céréales, pousses, infusions, bouillons, suppléments alimentaires, etc.).
Très souvent, on fait le jeûne pour « faire un grand ménage » ou augmenter les capacités d’autoguérison du corps. Dans l’histoire de l’humanité, on ne manquera pas de remarquer que le jeûne a été et continue d’être associé à des pratiques spirituelles ou religieuses. Et dans ce cas, Il procurerait un sentiment de clarté d’esprit et de « désencombrement mental ».
Cependant, les intérêts thérapeutiques du jeûne ne font pas l’unanimité dans le monde scientifique. Certains scientifiques y voient un danger pour la santé ou croient qu’il serait imprudent de l’entreprendre sans la supervision d’un professionnel de la santé.
Ces cures (jeûnes partiels) qui se veulent souvent thérapeutiques, peuvent être adaptées aux besoins particuliers des jeûneurs et varient selon l’approche des intervenants. Elles sont recommandées pour les personnes qui ont des besoins particuliers, et qui ne peuvent, pour une raison ou une autre, surtout de santé, vivre un jeûne complet. Ceux qui désirent s’initier au jeûne par une approche plus douce, s’adonnent également à la cure.
En conclusion, le jeûne se veut un repos physiologique complet qui permettrait d’aiguiser l’esprit – Socrate le soulignait il y a 2 500 ans !