Huile de palme

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L’huile de palme  est  une huile végétale  que l’on extrait de la chair ou pulpe du fruit de l’arbre palmier à huile (Elaeis guineensis). Alors que l’huile de palmiste est obtenue du broyage du noyau de ce fruit. Ces deux huiles végétales sont très utilisées par l’industrie alimentaire dans différents produits transformés. Elles n’ont pas toujours été appréciées, en raison du taux élevé de gras saturés qu’elles contiennent.  Etant donné que ces gras saturés ou « mauvais gras » augmentent les taux de cholestérol LDL (le « mauvais » cholestérol) qui représente un facteur de risque de maladies cardiovasculaires.

Huile de palme

Dans 100 g d’huile de palme, on trouve 885 kcal, des lipides  (saturés 49,3 g ; monoinsaturés  37 g; polyinsaturés 9,3), de la vitamine K (8 µg), Alpha-tocophérol (15,9 mg), Stérols végétaux (49 mg). Et même si on ne retrouve aucune trace de protéines, de glucides ni de cholestérol, dans l’huile de palme, sa valeur nutritionnelle n’est pas des moindres.

Appelée « red palm oil », en raison de sa couleur rouge liée à sa richesse en caroténoïdes (α-, β-et γ-carotènes), l’huile de palme contient entre 500 et 2000 mg/kg d’huile de caroténoïdes, contrairement aux autres huiles végétales brutes qui n’en renferment qu’environ 100 mg/kg. Cet atout de l’huile de palme a déjà été utilisé dans des pays d’Afrique notamment le Burkina Faso pour lutter contre les carences en vitamine A car les caroténoïdes en sont des précurseurs.

Bien que toutes les huiles végétales contiennent de la vitamine E, l’huile de palme particulièrement contient des tocotriénols (jusqu’à 500 mg/kg d’huile brute) et des tocophérols, surtout sous forme alpha (150 à 200 mg/kg), ayant un pouvoir vitaminique E très élevé. Les niveaux de tocophérols peuvent par contre diminuer jusqu’à 40% lors du chauffage. Les tocotriénols ont le mérite réduire la synthèse endogène de cholestérol. L’huile de palme contient également d’autres phytonutriments comme des phytostérols (sitostérol, stigmastérol et campestérol) en quantités allant de 40 à 90 mg par 100 g et des acides phénoliques (p-coumarique, p-hydroxybenzoïque et férulique), qui ont des propriétés antioxydante.

Le raffinage de l’huile de palme entraine la perte de la pigmentation et d’une partie du potentiel vitaminique E.

L‘huile de palme peut être consommée crue ou cuite. Les études ont permis de conclure qu’il existe une augmentation du risque cardiovasculaire associé à la consommation d’huile de palme en cuisson.

Le plus important à retenir est que l’huile palme crue ou cuite, brute ou raffinée devrait être consommée avec modération, de même que les produits qui en sont dérivés tels que les biscuits, gâteaux, viennoiseries, pâtes à tarte, panures, plats cuisinés, craquelins, croustilles, frites, beignes, céréales, barres chocolatées ainsi que les pâtes à tartiner aux noisettes.