Le syndrome de fatigue chronique (L’encéphalomyélite myalgique)

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La fatigue est connue de tous, souvent après avoir exercé une activité épuisante, mais lorsqu’elle devient persistante et handicapante il s’agit plutôt d’une maladie chronique (quand même très peu connue) : l’encéphalomyélite myalgique, ou le syndrome de fatigue chronique.

fatigue chronique

Qu’est-ce que l’encéphalomyélite myalgique ?

Aussi connue sous le nom de syndrome de fatigue chronique, l’encéphalomyélite myalgique est une maladie qui se caractérise par un état de fatigue permanent et inexpliqué. C’est une maladie non transmissible et non contagieuse, qui atteint les nerfs et provoque une dégradation grave et rapide de la santé.

Les manifestations de cette pathologie ont des effets peu appréciables sur la vie professionnelle et personnelle du patient. La prévalence de ce syndrome est très générale car elle atteint toutes les tranches d’âge et les deux genres. Toutefois, les femmes sont plus affectées.

Cette maladie peu connue est tout de même reconnue par l’Organisation Mondiale de la Santé en 1992 comme une maladie neurologique. Elle a plus de côte chez les anglo-saxons, qui ont une longueur d’avance dans les recherches sur la pathologie.

Qu’est-ce qui est à l’origine de cette maladie ?

A ce jour, il n’est  pas aisé de trouver la ou les causes réelles de l’encéphalomyélite myalgique. Néanmoins, les origines supposées sont diverses ; notamment : une infection virale ou bactérienne, une immunisation, une anesthésie, un traumatisme physique, l’exposition à des polluants environnementaux.

Comment sait-on qu’on en souffre ?

Il est généralement difficile d’identifier le syndrome de la fatigue chronique en tant que maladie, car la fatigue fait partie des symptômes de plusieurs maladies. Aussi, pour le diagnostic du syndrome de fatigue chronique, les médecins prennent le temps de faire plusieurs tests médicaux permettant d’écarter toutes les autres maladies pouvant être en jeu ; en particulier la fibromyalgie, l’hypotension, l’hypothyroïdie, le syndrome de l’intestin irritable et la dépression.

Il est aussi important de distinguer la fatigue chronique de la dépression. En cas de dépression, le patient manque d’envie de toute activité, mais la personne atteinte de la fatigue chronique dispose de la joie de vivre et a envie de faire des activités, seulement elle manque rapidement d’énergie et c’est cela qui la handicape.

Voici quelques signes pouvant orienter vers cette maladie : une fatigue qui dure plus de six mois, trouble de mémoire et de concentration, des douleurs musculaires et articulaires, des céphalées inhabituelles, un repos non réparateur.

On ne peut pas traiter le syndrome de la fatigue générale. On peut seulement prendre des médicaments contre la fatigue et des anti-dépresseurs. Les syndromes ont tendance à diminuer avec le temps. Même si tous les patients n’en guérissent pas, ils peuvent retrouver leur énergie en mettant un point d’honneur à faire des activités qu’ils apprécient.

Et pour prévenir il faut principalement :

  • éviter le stress
  • adopter une alimentation équilibrée
  • diminuer les stimulants tels que le café

Bonne forme à tous !