La chicorée

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L’histoire de la chicorée date depuis longtemps et son rôle dans l’équilibre écologique n’est plus à démontré. Comme un certain nombre d’autres végétaux, la chicorée est dite plante horloge. Ses belles fleurs bleues, qui s’épanouissent de juillet à septembre, ne sont ouvertes que de l’aube jusqu’à midi.

chicorée

Concernant sa comestibilité, on retiendra que la chicorée sauvage est la « mère » d’une multitude de plantes potagères – l’endive à forcer, la radicchio, la Trévise – dont on a sélectionné d’innombrables variétés au fil des siècles. Bien qu’elle possède un goût amer, elle est de plus en plus appréciée présente dans les épiceries, selon la région du monde dans laquelle on se retrouve.

Elle entre ainsi dans les mets européens sous forme salades printanières, et ses racines s’accompagnent de filet, de beurre et de crème. En outre, la racine torréfiée est employée comme succédané du café depuis le blocus continental. On l’emploie également à cette fin dans le sud des États-Unis en raison, paraît-il, de l’influence française qui persiste dans cette région. En France, on la mélange souvent au café afin d’en équilibrer la saveur et pour en contrer l’acidité et les effets indésirables sur l’estomac. La chicorée a le mérite de soulager l’acidité gastrique et les troubles d’origine digestive. On lui reconnait les mêmes vertus que le pissenlit. La chicorée serait tonique, apéritive, dépurative, et sa racine traiterait  la jaunisse, la congestion du foie, les obstructions des viscères, les affections de poitrine et toutes les maladies où il est nécessaire de purifier le sang. Légèrement laxative, elle serait également efficace en cas d’indigestion.

En application externe, les feuilles froissées sur les enflures, les inflammations en général et celle des yeux en particulier seraient très efficaces.

La meilleure, c’est qu’on peut trouver cette plante-là partout, en campagne comme en ville !